Bienvenue sur votre nouveau terrain !

Au commencement, il y a l’ancien terrain, en schiste, qui date de 2000, la SERPEV, la société qui réalisait les travaux a commencé par enlever la couche superficielle, puis a refait le drainage pour être sûr qu’il n’y ait plus de flaque d’eau sur le nouveau terrain.

Ensuite, quelques opérations de damage du sol pour lui assurer la planéité nécessaire. Il a en fait été un peu élargi, ce qui explique que les rambardes de sécurité au fonds du terrain aient été démontées durant les travaux.

Puis arrive la phase la plus spectaculaire, la pose du revêtement synthétique. Des rouleaux énormes à dérouler et coller.

Avant la pose des lignes, voici à quoi resseblait le terrain :

Elles sont en fait recousues à la main sur toute la longeur, excepté les fonds de terrains côté cages, qui sont intégrées à l’usine lors de la fabrication Un difficile jeu au cutter pour découper juste ce qu’il faut et ensuite positionner la ligne blanche, bleue ou jaune selon le terrain à marquer.

Une fois le revêtement synthétique posée, collé, les bordures insérées, une couche de sable est posée sur la « moquette ». Ces quelques centimètre de sable vont assurer une bonne stabilité de l’ensemble , participer au drainage et à la tenue mécanique. Il en faut juste 70 tonnes pour recouvrir toute la surface du terrain !

UN rouleau dose la quantité de sable ou de granulés à laisser tomber en fonction de différents paramètres, dimension des grains de sable, taux d’humidité...

Tout cela arrive dans des grands sacs blancs hauts de 2 metres qui sont manipulés par une petite grue pour les vider dans la benne des épandeurs.

Au dessus de ce sable, on ajoute enfin une couche de petits granulés en caoutchouc, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un centimètre d’herbe plastique apparent. On utilise des pneus de voiture broyés, c’est écologique puisqu’on recycle un déchet, et c’est en fait plus stable dans le temps que les petites billes en caoutchouc, qui sont en plus nettement plus onéreuses.

Les énormes sacs blancs ont ainsi tous été dispersés sur le terrain, et égalisés pour qu’il soit parfaitement lisse, cela fait aussi quelques dizaines de tonnes . Sur les bords, il faut faire l’égalisation à la main car la machine ne peut pas y passer. La machine passe une sorte de râteau qui va égaliser d’abord le sable, puis les granulés, en prenant soin de bien passer dans le sens des fibres du revêtement, pour bien les écarter. Cela n’a l’ai de rien une fois fini, mais c’est véritablement tout un art de construire un terrain synthétique !

Et les accessoires dans tout ça ? Eh bien, ils n’ont pas été oubliés : grillage, abris de touche, portillons, chemin groudonné...

Désormais, vous n’irez plus courir après vos ballons autour du terrain, les rambardes sont grillagées sur toute la longeur. La aussi, un grillage particulier : du métal très épais pour résister aux coups, mais suffisamment souple pour ne pas casser des soudures. Et les raccords sont faits à la main entre les rouleaux, comme s’il n’y avait qu’un seul rouleau sur tout le tour du terrain... du grand art filaire, encore...

Les cages de foot à 7 sont repliables, comme les anciennes, mais cette fois ci, il y a des filets derrrière chacune.

Le chemin emprunté lors de l’échauffement pour courir autour du terrain est désormais goudronné sur toute la longeur.

Enfin, 3 abris de touche permettront aux remplaçants d’attendre bien sagement sans trop se mouiller leur tour sur le terrrain. Les juges de touche ont eux aussi leur banc... comme chez les pros.

Deux portillons donnent accès au terrain, l’un près de l’entrée du complexe pour l’entretien et les pompiers, l’autre près de la sortie du vestiaire pour les joueurs, ainsi, la séparation entre le public et les joueurs et arbitres est complète.

Le voilà prèt à jouer, la commission de sécurité homologuera lundi 1er septembre les équipements, cages et autres afin de vérifier leur conformité avec les normes, et le terrains sera ensuite pleinement opérationnel, pour au moins 10 ans d’après le constructeur !

L’inauguration officielle aura lieu le dimanche 7 septembre à 15 h lors du deuxième match de l’équipe seniors, qui rappelons-le, est monté d’une division cette année.

Alors rendez vous à tous les adhérents pour cette inauguration, et ensuite pour une première saison sur le nouveau terrain. Vous allez oublier les vêtements rougis par le schiste, oublier la peau des cuisses rapée, et enfin pouvoir vous adonner aux joies du tacle...